Baudis confronté à ses frais de babouche !

Publié le par Louis Aliot - Europe 2009

On savait déjà que la Cour des comptes avait pointé la gestion pour le moins inquiétante de l’Institut du Monde arabe (IMA) dans un rapport paru à l’automne dernier. On sait maintenant que cela risque bien de ne pas s’arranger pour son président, Dominique Baudis, ex maire de Toulouse et accessoirement tête de liste UMP pour les élections européennes de juin dans le Grand Sud-Ouest…

Voilà que Bakchich. Info, relayé par Siné hebdo de ce 1er avril, viennent de tomber sur les dépenses somptuaires que le président de cet Institut, dont l’utilité qui reste encore à démontrer, s’accorde avec sa charmante épouse.
Et tout y passe dans les confortables notes que le couple Baudis s’accorde largement : Voyages de Madame à Damas, Tunis, Abu-Dhabi, Louxor… et même Taïwan afin de faire la promotion de son « livre décisif » (sic !) sur la chanteuse Oum Kalsoum, explique sans rire son excellent époux ! Allers et retours Paris-Toulouse pour le coupe présidentiel de l’IMA, voyages en avion en classe affaire, multiples et variés frais de bouche, restaurants de luxe dans les quartiers chics de la capitale, hallucinants frais de presse en veux-tu en revoilà ! A l'évidence, le président de l’IMA serait aussi fort habile dans le maniement de la carte de crédits… de l'IMA ! Et Baudis d’assurer que les contrôleurs de la Cour des comptes n’auraient rien trouvé à redire…

On aurait atteint les 19 000 euros en décembre dernier, rien que sur des frais. Noël oblige, sans doute ! De quoi faire exploser de manière spectaculaire les dépenses de la présidence de l’IMA : 180 000 euros en missions et réceptions pour le budget 2009 (contre 150 000 en 2008), note Nicolas Beau de Bakchich qui s’est procuré nombre de factures effarantes.
Et ne parlons pas de son traitement revalorisé de 6 à 10 000 euros mensuels !
En tout, le budget de la présidence de l’Institut du Monde arabe s’élèverait à près de 350 000 euros par an. A l'Institut du Monde arabe on n'a pas de pétrole, mais on a les notes de frais...

Avec un train de vie digne des nababs des contes des mille et une nuits, on comprend pourquoi Dominique Baudis ne veut surtout pas céder son fauteuil à l’IMA, un fois élu à Strasbourg.
Reste à savoir s’il a l’intention de continuer à mener grande vie avec l’argent du contribuable français, parce que tout cela, c’est de notre poche de ça sort…

Publié dans Economie & Finances

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Pendant que les Français trinquent, ça se gave du côté de l'UMP... Et la gauche qui pleurnichait pour les affiches Jaurès, elle dit quoi sur Baudis pendant ce temps ?
Répondre
M
N'oublions pas que nous sommes le 1er avril, souhaitons que tous nos adversaires soient comme Baudis !!! Louis les élimineraient rapidement... Mimie66, réveille toi et redescends sur terre.
Répondre