Louis Aliot rendra hommage à Saint Fris, défenseur de l'Occident chrétien

Publié le par Louis Aliot - Europe 2009



Vendredi 17 avril, Louis Aliot, secrétaire général du Front National, conseiller régional Midi Pyrénées, tête de liste pour les élections européennes du 7 juin prochain dans le grand Sud-Ouest, rendra hommage à Saint-Fris, symbole de la défense de l'Occident chrétien dans le Sud-Ouest de la France. Une occasion de rappeler qu'il est un saint très populaire dans la région et un symbole incontournable de notre enracinement européen et chrétien à travers les siècles.

La légende de Saint Fris appartient incontestablement au corpus identitaire national que nous défendons au quotidien et plus spécifiquement lors de cette campagne des Européennes 2009.

Entre mythe et réalité, elle berce les habitants de Bassoues dans le Gers depuis des siècles. Saint Fris n'est peut-être qu'un personnage de légende, mais la bataille qu'il livra ici, dit-on, contre les Sarrasins, sa mort glorieuse à l'issue du combat, les nombreux miracles qu'il accomplit par la suite et le culte fervent que lui vouait la population, font qu'il est entièrement lié à l'histoire de Bassoues et à la prospérité de cette petite ville.

Au VIIIe siècle de notre ère, alors que l’islam conquérant fondait sur l’Occident chrétien par la péninsule ibérique, Frix, fils de Rabod, roi ou duc des Frisons, avait embrassé le christianisme malgré la volonté de son père et, pour fuir son courroux, avait rejoint Charles Martel, son oncle. Ce dernier se portait alors contre les Maures d'Espagne qui avaient franchi les Pyrénées et s'avançaient à travers la Gascogne.
Le 19 octobre 732, entre Tours et Poitiers, les armées omeyyades de l’émir d'Al-Andalus Abd el Rahman furent défaites par les troupes chrétiennes, franques, frisonnes et autres, de Charles Martel. Poursuivant l’ennemi d’un côté, le futur maire du Palais confia à Frix un détachement armé afin qu’il rattrape d’un autre côté l’armée maure.
Refluant en plusieurs colonnes, l'armée ennemie se dirigea alors vers les Pyrénées afin de rejoindre ses bases de départ dans la péninsule ibérique. Une colonne suivit l'antique chemin de crête "la Ténarèze" qui relie la Garonne au col de Rioumajou, au-dessus de Bielsa en Espagne, c'est celle-ci que Frix choisit d'affronter.

Au lieu-dit "l'Etendard", son arrière-garde se heurta à la petite troupe commandée par Frix. L’armée musulmane accusa le coup dans un premier temps, mais des renforts lui vinrent en aide, obligeant Frix à battre retraite. Arrivé près de Bassoues, il y planta sa bannière, là où s'élève depuis le Moulin de l'Etendard, ralliant autour de lui la plupart de ses soldats encore valides. Remontant victorieusement à l’assaut des mahométans, Frix fut mortellement blessé d’une flèche qui lui traversa les cuisses, avant d’expirer près du pont qui enjambe la Guiroue, devenu depuis Pont du Chrétien. Ses soldats l'enterrèrent à la hâte à l'endroit où il venait de rendre le dernier soupir.

Si le souvenir du combat contre les infidèles resta vivace pour la population, l'emplacement de la tombe, lui, fut ignoré. Quelque deux cent ans plus tard, un paysan du lieu fut fort intrigué par le comportement d'une de ses vaches : jamais cette bête ne prenait de nourriture et pourtant elle était la plus belle du troupeau. Il la surveilla et constata qu'abandonnant ses compagnes, elle allait lécher une pierre dissimulée dans les broussailles. Le paysan dégagea la pierre et découvrit un sarcophage. Ayant soulevé le couvercle, il se trouva en présence du corps intact d'un guerrier encore recouvert de son armure, avec son casque et toutes ses armes. Une fontaine jaillit du sol à l'instant même ; alors l'homme se souvenant de la bataille qui s'était jadis livrée ici, ne douta pas un seul instant qu'il venait de découvrir les reliques de Fris, le saint martyr, mort pour défendre la chrétienté. Avec ses voisins accourus, il décida de lui donner un tombeau plus digne de lui. A quelques centaines de mètres de là, au lieu-dit "Tapia", où ils avaient certainement leur hameau, ils édifièrent une chapelle.
Le jour du transfert arrivé, en présence d'une grande foule, le sarcophage fut hissé sur un char auquel étaient attelés les boeufs les plus beaux et les plus forts du pays. A la stupéfaction générale, ils furent pourtant incapables d'ébranler le char. Alors quelqu'un suggéra d'atteler la vachette qui venait lécher la pierre tombale. Seule et sans effort apparent, elle amena sa charge jusqu'à la nouvelle église.

Comme on ignorait le patronyme exact du saint, on l'appela Frix ou Fris, du nom de la nation qui lui avait donné le jour, et on surmonta son casque d'une couronne en mémoire de la naissance royale que lui attribuait la tradition. Depuis, le culte de Saint-Fris a fait son chemin dans le grand Sud-Ouest, malgré les siècles passés.

Pour nos contemporains patriotes et fières d’être français, il reste plus que jamais le symbole authentique de la résistance nationale face à l’oppression, la barbarie et la décadence de nos valeurs, nos traditions, notre foi, notre identité à l’heure où le danger de désagrégation de tout ce qui fait que nous sommes français et fiers plane au-dessus de nous tous.

Téléchargez en pdf le tract de cette commémoration ICI

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